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Stephane Lambiel en français
25 mars 2006

Articles à propos de la performance de Stéphane au championnat du monde 2006



Tribune de Genève tdg.ch

Etincelant, Stéphane Lambiel a sorti le grand jeu

Patinage artistique - Le champion du monde en titre a conservé son bien à Calgary.

Stéphane Lambiel a sorti le grand jeu pour défendre son titre de champion du monde à Calgary, devant le Français Brian Joubert, qui l'a menacé jusqu'au bout. Le Valaisan a présenté la meilleure performance de sa carrière au sortir d'une saison éreintante.

Stéphane Lambiel. Une soirée pleine de bonheur... Keystone

Un mois après sa médaille d'argent aux Jeux, deux mois après sa deuxième place aux championnats d'Europe et trois mois après son succès en finale du Grand Prix, Stéphane Lambiel a ajouté un nouveau fleuron - le plus beau peut-être - à son palmarès déjà extraordinairement fourni pour un athlète de 20 ans.

Dans l'histoire

Stéphane Lambiel est entré dans l'histoire à Calgary. Il est devenu le premier patineur helvétique à obtenir deux titres de champion du monde, surpassant Hans Gerschwiler qui avait cueilli l'or en 1947 puis l'argent un an plus tard.

A Moscou l'an passé, Stéphane Lambiel s'était imposé avec près de 17 points d'avance sur le Canadien Jeffrey Buttle. Cette fois, la bataille a été autrement plus âpre. Le Romand n'a conservé qu'une petite marge de 3,39 points sur Brian Joubert, qui a pulvérisé son record personnel. L'Américain Evan Lysacek complète le podium.

Précédé par Brian Joubert à l'addition du programme court et du libre, Stéphane Lambiel a fait la différence grâce à son avance creusée en qualifications, lundi, où il avait été bien inspiré de se livrer à fond. Il avait alors été même mieux noté que pour son programme libre final, pourtant d'un niveau exceptionnel.

«J'ai le sentiment d'avoir mieux patiné ce soir» (pour le libre), a déclaré le double champion du monde, partageant en cela l'avis de son entraîneur Peter Grütter. «Je suis fier de moi, car c'était une compétition très dure. Chaque patineur a été bon avec du suspense jusqu'au bout.» Stéphane Lambiel, qui patinait en dernier, a dû réussir quasiment un sans-faute pour résister au retour d'un Brian Joubert, déchaîné quelques minutes plus tôt. Il a commis sa seule erreur apparente à la réception d'un triple rittberger, qui ne lui pose d'ordinaire aucun problème.

Les juges se sont ingéniés pourtant à trouver une faille de taille dans le programme du Valaisan. Son triple axel inaugural a été déclassé en double, pour des raisons qui ont échappé à beaucoup de monde. Peter Grütter s'en est étonné et entendait demander des explications. Cette révision, qui n'a finalement pas porté à conséquence, a coûté plus de 4 points à Lambiel.

Dans la ligne de mire

Ce deuxième titre, assorti d'une enveloppe de 45 000 dollars, est d'autant plus méritoire que Stéphane Lambiel, après le forfait du champion olympique Evgeny Plushenko, partait avec l'étiquette de favori. «Tout le monde voulait me battre. Je savais que Brian (Joubert) avait obtenu un bon score, mais je me suis concentré sur ma performance.»

Le double champion du monde ne se laisse pas démonter par les questions critiques faisant état de l'absence de Plushenko, le seul à l'avoir battu cette saison avec le Canadien Emanuel Sandhu. «L'an dernier aux Mondiaux (où Plushenko avait abandonné en cours de compétition, avant le libre), je l'ai battu puisque je l'avais devancé en qualification et sur le programme court.»

Stéphane Lambiel aspire désormais à du repos, pour permettre à son genou droit de se refaire une santé. Il veut ménager sa monture, car il songe déjà... aux JO de 2010, à Vancouver. Il y retrouverait probablement Brian Joubert, apparu métamorphosé à Calgary et en constants progrès sur le plan artistique. D'ici là, le Valaisan aura certainement sorti de nouveaux tours de sa botte magique (si



Libération :


"Comme à Moscou l'an passé, l'or est revenu à Lambiel, véritable «Mozart caractériel» (un habitué du circuit) connu pour contrôler tout ce qui touche à ses évolutions sur la glace : choix de la musique, dessin des costumes, réglage de sa chorégraphie jusqu'au plus petit détail. Le Valaisan a fait valoir ses nerfs d'acier : il s'est fendu d'un sans faute alors qu'il patinait en dernier. «J'ai trouvé ça intéressant ; c'est toujours piquant de clore une compétition"


Pendant que Joubert met le nez dans le guidon, le Suisse Stéphane Lambiel (champion du monde 2005, 1er avant le long de cette nuit) navigue sur une planète où le merveilleux ­ on croit redécouvrir Vivaldi quand il patine dessus ­ fait ménage depuis des semaines avec la douleur. «La blessure [aux ligaments du genou droit, ndlr] est toujours là, il y a aussi la fatigue, mais ça va.» Qu'il dit. Mais bon, Lambiel est allé chercher l'argent aux Jeux alors qu'il n'était pas en état de s'entraîner le matin. Les grands patineurs sont surtout des durs.

Radio France Sport :

"Le Suisse, qui a oublié ses problèmes de genou de Turin où il avait tout de même décroché l'argent, a réalisé lui aussi un sans-faute, triple Axel compris, sur les "Quatre saisons" de Vivaldi alors qu'il était le dernier à s'élancer. Malgré la pression, l'Helvète a été à la hauteur et confirme son titre de champion du monde décroché l'an passé à Moscou à la surprise générale."

Cyber presse :

Le "zèbre" suisse, médaille d'argent aux JO de Turin derrière le Russe Evgeni Plushenko, a réussi tous ses sauts y compris le triple Axel, sa bête noire, sur les "Quatre saisons" de Vivaldi qu'il interprète à merveille.

MSN Sports :

"Le "zèbre" suisse, médaille d'argent aux JO de Turin derrière le Russe Evgeni Plushenko, a réussi tous ses sauts y compris le triple Axel, sa bête noire, sur les "Quatre saisons" de Vivaldi. "D'habitude, je n'aime pas passer en dernier, mais ce soir c'était intéressant et piquant d'attendre que je sois passé pour que la compétition soit terminée. Cela a maintenu le suspense jusqu'au bout. Je suis très heureux et très fier de ce deuxième titre car la compétition était très relevée. L'an dernier j'étais une surprise. Cette année tout le monde voulait me battre. Je ne connaissais pas les scores de Brian et des autres mais je savais que je pouvais gagner. J'ai fait mon travail", a déclaré le Valaisan."

Le Nouvelliste Online :   

La cerise sur le gâteau

CHAMPIONNATS DU MONDE – Stéphane Lambiel persiste et signe. Au terme d’une formidable bataille, il conserve sa couronne d’or. Elle lui sied à ravir.


Stéphane Lambiel attend ses notes sous les regards télévisés. Avec le sourire né du devoir accompli. A quelques mètres, dans les coulisses, Brian Joubert rivent ses yeux sur le petit écran. Champion? Pas champion? Le score technique apparaît. Le Français a compris que le titre auquel il avait pu croire ne lui ceindrait pas le cou d’or. Il s’en va avant la confirmation du total. Stéphane serre les poings. Les points sont là. Y en a point comme lui!

«Je ne connaissais pas les notes de mes concurrents, mais je savais qu’ils avaient bien patiné» explique le double champion du monde. «Depuis les vestiaires et la salle d’échauffement, on entend les rumeurs du stade. Je suis entré sur la glace avec l’envie de tout donner et de me faire plaisir. Comme toujours. A la fin de mon programme, j’étais fier de moi. Mais j’ai dû attendre le score pour être certain de conserver mon titre. Ce fut dur, parce que derrière moi, la bataille fait rage. Une seule erreur m’aurait été fatale.»


«Je suis resté champion»

Stéphane a eu chaud. Doublement. D’abord, parce que son triple axel initial a été déclassé! Ce qui souleva l’ire et l’incompréhension de Peter Grütter et ce qui explique l’étroitesse du résultat final (3,39 points d’avance sur le revenant Joubert). Ensuite, il réceptionna un triple rittberger sur le talon.

Le seul bémol d’une symphonie grandiose. «J’ai mieux patiné qu’en qualifications. Et mes notes sont moins élevées. Mais l’essentiel, c’est que j’ai réalisé deux grands scores et que je suis resté champion.» Champion du monde au terme d’une rude bagarre, autrement plus «violente» qu’à Moscou, autrement plus incertaine, autrement plus belle. «Je n’aime pas passer en dernière position. Mais ce soir, j’ai apprécié l’intensité du suspense, de l’incertitude, j’ai savouré le fait que le monde entier ait dû attendre le dernier concurrent pour connaître le nom du champion. En fait, j’étais la cerise sur le gâteau. C’est une merveilleuse expérience pour moi. J’y ai beaucoup appris.» La qualité de Lambiel réside aussi dans sa capacité à transformer le mal en bien, le négatif en positif, le moins en plus.


La confirmation

«C’est la récompense d’une saison fabuleuse. Les gens que j’aime me donnent de l’énergie et, en retour, je leur offre mes victoires. Avant la compétition, ils ne m’ont pas trop manqué. Maintenant, oui. J’aimerais les prendre dans les bras, les serrer contre moi. J’ai une pensée pour chacun d’eux.» Au-delà de l’océan, par-delà les mers agitées, au-dessus des nuages passent les ondes d’amour. Le ciel y est bleu. Toujours. Stéphane le sait. Les siens aussi. «Il m’a fallu crocher, se battre, travailler, ne jamais se décourager, garder la tête haute. Jusqu’au bout. Mon premier titre, à Moscou, fut une belle surprise. Celui-ci est une grande confirmation.» La confirmation que Stéphane Lambiel est un champion. Un vrai.



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